mardi 27 mars 2012

Ça repart sous peu...

C'est un petit cafard sournois et tranquille qui s'est glissé jusqu'à moi durant les derniers jours. Un petit cafard léger, celui qui nous engourdit et nous rend un peu moins fonctionnel. Mais un cafard quand même, qui me rend le coeur lourd et les yeux à marrée haute.

C'est qu'après plus d'un an passé dans ma bulle, avec mes petits humains et leur père, à l'abri du stress du travail, des échéances et de tout le reste, après une année à cajoler, embrasser, caresser, je dois retourner à mes bottines de prof. Exit les siestes avec mon bébé poule, les après-midis tout doux collée sur mon petit bout d'homme, les longs moments à 4 dans notre refuge à la montagne.

Moi qui proclamais haut et fort que j'aimais l'équilibre entre mon travail et ma famille, me voilà envahie de doute. Et si je gaspillais les plus beaux moments de ma vie pour aller bosser? Mais voilà, le choix à faire entre travail et famille n'est pas toujours possible. Ici, on a besoin de deux salaires pour faire vivre la marmaille. La question ne s'est jamais posée. Mais ce matin, monsieur cafard m'amène sur le dos une culpabilité nouvelle. Celle d'avoir l'impression de sacrifier le temps avec mes enfants pour celui passé avec ceux des autres.

Lundi, je retourne à la vie d'avant miss, entre le réveil-matin, les lunchs, la routine à placer et certains jours de course folle. Malgré tout, je sais qu'après un moment, je serai heureuse d'avoir retrouver l'école. Mais deux bébés plus tard, je suis trop consciente du temps qui file à une vitesse folle. Et je fais la promesse à mes deux petits humains d'être pleinement là chaque soir et chaque jour de congé. Parce que malgré l'obligation de retourner au boulot, mon univers tourne autour d'eux à chaque instant.

mardi 10 janvier 2012

Petite étoile filante

Ce soir, avant de mettre mes petits humains au lit, j'ai fermé les yeux et j'ai eu une pensée pour deux courageux et merveilleux parents qui ont vu filer leur petite étoile vers le ciel...
Treize jours, c'est le temps que bébé Charles-Antoine a eu pour chambouler la vie de ses parents.
Ce soir, les mots sont lourds et rares dans ma tête. Après tout, quoi dire devant l'immensité d'une peine aussi grande? Rien à dire, rien à faire. Malheureusement.
Comme maman, je peux sentir mon cœur s'effriter rien qu'à penser à ce grand vide après 9 mois d'une bedaine bien remplie. Et j'ai une pensée pour cette jolie maman blonde que je connais à peine mais qui a aujourd'hui avec elle toutes mes pensées.
Et à François, malgré ta peine, rappelle-toi qu'en levant les yeux au ciel, toujours, une petite étoile brillera pour toi et ta douce. Une petite étoile unique qui veillera sur vous pour toujours.
Je pense à vous... Bon courage! Xx


dimanche 8 janvier 2012

Hiver


J'ai passé les derniers jours à la montagne, sous les flocons, dans mes habits d'hiver, sur ma planche ou bien au chaud au coin du feu... Trois jours suspendus hors du temps, emmitouflés dans le calme et la douceur de l'hiver. Mon homme jubilait de retourner à ses habitudes de planchiste, mon petit bonhomme avait les joues rougies des enfants qui avalent du grand air à pleine bouffée et même ma p'tite miss souriait en regardant tomber la neige par la fenêtre. Pendant que les plus frileux se sauvent vers le Sud, chez nous on migre à la montagne avec un bonheur immense!

lundi 12 décembre 2011

Le gris des jours gris

Y'a de ces soirs comme ce soir où j'ai le cœur un peu plus gris... Ça arrive comme ça, sans trop s'annoncer entre deux jours de soleil. Ces jours-là, j'ai peur un peu de notre race humaine et de l'avenir qui s'avance devant nos enfants.
Pourtant, chez moi, on essaie d'attraper le bonheur quand il passe, d'en faire des réserves pour les jours plus moches. On veut très fort faire de nos enfants des humains au cœur grand, aux pieds bien ancrés et à l'esprit ouvert.
Mais dans le gris de mes journées grises, j'ai peur des Hommes, de leur besoin de puissance, d'argent et de pouvoir. Je me demande où s'en vont les valeurs humanistes, celles qui, au-delà de la richesse matérielle, remplissent l'âme humaine, réchauffent les cœurs et accrochent les sourires.
Ces jours-là, j'ai mal à mon humanité, à ma planète  et à l'avenir de mes petits humains. Et je me prends à rêver très fort d'un futur plus doux pour mes deux trésors. Et je crois très fort que c'est à nous parents et adultes de leur donner les valeurs qu'il leur faut pour changer leur petit monde, doucement, avec amour et patience.

lundi 5 décembre 2011

Évolution en deux temps

Quand j'ai commencé ce blog, j'étais bien jeune il  me semble, avec la tête pleine de rêves et toute une vie devant moi...

Depuis, j'ai posé pied à terre, j'ai fait mon nid, vu mon ventre se gonfler deux fois, j'ai pleuré de bonheur à la vue de bébés qui étaient les miens, pleuré de fatigue devant de beaux grands yeux bleus qui restaient obstinément ouverts. Je me suis inquiété devant une mauvaise toux ou une fièvre tenace, j'ai dormi à demi dans un tout petit lit collée sur un petit homme malade. J'ai changé des tonnes de couches, appris à m'organiser, à planifier, à anticiper. Je me suis émerveillée devant des petits pieds roses, émue devant les premiers mots de mon petit bout d'homme. J'ai touché au bonheur devant les éclats de rire de ma p'tite miss qui regardait grimacer son frère.

 Ma vie est devenue course folle entre le boulot, la garderie, mon homme et mes petits humains. J'ai perdu la notion du temps et avec elle, les moments précieux passés à remplir mes oreilles de musique, à rêver et à poser des mots sur mes idées. Les mots me manquent aujourd'hui. Pas ceux que je n'ai pas, mais ceux qui remplissent ma tête sans que je puisse les écrire. J'ai sacrifié des instants qui me nourrissaient et m'apaisaient.

Pourtant, presque 5 ans plus tard, je ne regrette aucun de mes choix. Oui, j'ai perdu sur la route un peu de mon insouciance et beaucoup d'innocence. Mais chaque matin, c'est un mot magique qui me tire du sommeil: maman! Ou les gazouillis d'une petite fripouille avec la vie toute à elle. Ils sont beaux mes enfants. Ils sont souriants, ils sont énergiques, ils sont en santé. Je ne voudrais être nulle part ailleurs qu'avec mon homme et les deux petites merveilles qui nous gardent les pieds sur terre.

mardi 22 mars 2011

Le temps... tout le temps!

2 ans. C'est le temps qui a déboulé depuis la dernière fois. 3 ans. C'est l'âge de Ti-Loup qui pousse à vue d'oeil. 2 mois. C'est le temps qu'il reste avant la venue de Mademoiselle dans nos vies. C'est assez relatif le temps finalement. Ça file et ça passe, mais ça s'étire et ça paresse aussi... Ça dépend toujours de nous au bout du compte. De ce qu'on attend ou de ce qu'on voudrait retenir.

mercredi 6 mai 2009

Don't worry...

C'est du déjà vu, mais ça me fait toujours sourire.Peut-être que c'est le fait de voir tous ces gens qui s'amusent comme des petits fous... avec pas grand chose, mais ça met un peu de soleil dans mon mercredi tout gris! Allez, Be Happy!